Plus de 25% de la population française est concernée par les allergies au pollen, un chiffre qui risque d’augmenter dans

les années à venir en raison de la concentration croissante de pollen dans l’air. Comment reconnaître ces allergies respiratoires qui se manifestent seulement à certaines périodes de l’année ? 

Qu’est-ce qu’une allergie au pollen ? 

Pour certaines personnes, le printemps est synonyme de symptômes désagréables tels que les éternuements, les démangeaisons et les yeux rouges. Ces symptômes sont souvent le signe d'une allergie au pollen, communément appelée rhume des foins. Cette réaction allergique survient lorsque le système immunitaire réagit de manière excessive au pollen provenant des graminées ou des arbres, déclenchant ainsi une série de symptômes inconfortables.

Reconnaître une allergie au pollen 

Les allergies au pollen sont courantes pendant les saisons de floraison, surtout au printemps lorsque les arbres, les graminées et les herbacés libèrent leur pollen dans l'air. Ce pollen est souvent invisible à l'œil nu, mais il entre en contact avec les yeux et pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires, déclenchant ainsi des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

Comme toutes les allergies, les allergies au pollen se manifestent par un ensemble de symptômes reconnaissables qui apparaissent suite à une exposition. Ils surviennent généralement pendant les périodes de beau temps, du printemps à l'automne, avec des pics saisonniers correspondant à la pollinisation des différents types de plantes : les arbres (de février à mai), les graminées (de mai à juillet), les herbacés et l'ambroisie (de juillet à octobre).

Les symptômes les plus fréquents incluent des yeux piquants ou larmoyants, un nez qui coule ou est obstrué, une gorge irritée, des éternuements, des maux de tête, une sinusite, voire de l'asthme dans les cas les plus sévères. Ces allergies peuvent affecter la qualité du sommeil et le bien-être général. Il est important de noter que la gravité des symptômes varie d'une personne à l'autre, et une personne allergique au pollen le sera chaque année à la même période, bien que l'intensité et la durée des symptômes puissent varier.

Pour suivre l'évolution du pollen en temps réel et planifier en conséquence, il est possible de consulter la carte du pollen. En cas de suspicion d'allergie au pollen, il est recommandé de consulter un médecin traitant. Celui-ci peut prescrire des tests sanguins ou des tests cutanés pour identifier les allergènes spécifiques et recommander un traitement adapté pour soulager les symptômes allergiques. En cas de symptômes graves ou persistants, une consultation avec un allergologue peut être nécessaire pour un diagnostic approfondi et une gestion optimale de l'allergie au pollen.

Comment soigner les allergies au pollen ? 

Savez-vous que l'allergie au pollen est l'une des allergies les plus courantes en France ? En effet, selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), près d'un quart de la population française est concerné par ce problème allergique. Si pour certains, les symptômes peuvent être bénins, pour d'autres, ils peuvent être plus intenses voire handicapants.

Quelques conseils pour limiter l’exposition au pollen 

Lorsque l'allergie au pollen se manifeste, il est crucial de prendre des mesures pour limiter son exposition et atténuer les symptômes. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à gérer votre allergie au pollen au quotidien. 

La première chose à faire est d’identifier les plantes allergènes : Toutes les plantes à graines produisent du pollen, mais certaines sont plus allergisantes que d'autres. Le bouleau, le platane, le noisetier et le châtaignier sont parmi les arbres les plus à risque. Consultez un allergologue pour déterminer les allergènes spécifiques auxquels vous êtes sensible.

Une fois que vous avez identifié votre allergie au pollen, optez pour des traitements adaptés :

• Désensibilisation : Ce traitement consiste à exposer progressivement votre organisme à de faibles doses d'allergènes sur le long terme, ce qui peut réduire les symptômes allergiques.

• Médicaments antihistaminiques : Les antihistaminiques peuvent aider à réduire les réactions allergiques en bloquant l'histamine, une substance libérée en réponse à l'allergène. Des options en vente libre ou sur ordonnance sont disponibles, notamment des sprays nasaux, des solutions de lavage oculaire et des comprimés antihistaminiques.

• Traitements naturels : Certaines personnes trouvent un soulagement avec des remèdes naturels tels que les huiles essentielles d'eucalyptus ou de menthe poivrée pour dégager les voies nasales, le miel pour apaiser la gorge et l'ortie qui agit comme un antihistaminique naturel.

Enfin, n’oubliez pas d’adopter des gestes préventifs. En voici quelques uns que vous pouvez appliquer quotidiennement pour réduire votre allergie au pollen :

• Se laver les cheveux et le visage régulièrement pour éliminer le pollen.

• Porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des particules de pollen.

• Aérer le logement pendant au moins 10 minutes par jour, de préférence tôt le matin ou tard le soir.

• Éviter les activités extérieures les jours de forte concentration de pollen.

• Sécher le linge à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur pour éviter qu'il ne se charge en pollen.

• Éviter les facteurs irritants supplémentaires tels que la fumée de tabac, les produits d'entretien agressifs et les odeurs fortes.

En cas de symptômes persistants ou de besoin de conseils supplémentaires, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre pharmacien. Ils pourront vous recommander les meilleures mesures à prendre et vous proposer un traitement adapté à votre situation.

Dormir sereinement et se réveiller le matin frais et dispo est le graal de tous. Pourtant, près d’un tiers des Français déclarent souffrir régulièrement de troubles du sommeil. Avant de tomber dans l’artillerie lourde des somnifères et médicaments hypnotiques, il existe un certain nombre de compléments alimentaires efficaces et sans effet secondaire. Plantes, acides aminés, mélatonine, gummies… 

Les compléments alimentaires pour dormir sont-ils efficaces ?

Tout d’abord, il est important de préciser que des troubles du sommeil qui se chronicisent, doivent impérativement faire l’objet d’une consultation médicale, afin d’en comprendre l’origine ! Ils peuvent être en effet le symptôme d’une pathologie sous-jacente (apnée du sommeil, troubles respiratoires, dépression, syndrome des jambes sans repos) ou un effet secondaire d’un traitement médicamenteux. La prise en charge dépendra inévitablement de la cause.
Dans une grande partie des cas, les troubles du sommeil sont liés à une mauvaise hygiène de vie et de sommeil, et la première étape avant les traitements quels qu’ils soient, est de retrouver de bonnes habitudes de sommeil : heures de coucher régulière, environnement propice à l’endormissement, éviction des écrans et des excitants le soir, dîner léger, activités relaxantes, exercices de relaxation…
Une fois cette routine mise en place, certaines personnes peuvent se sentir aidées par des compléments alimentaires.

Quelles vitamines pour l’insomnie ?

Au rayon des compléments alimentaires, les vitamines ne sont pas les mieux placées. Les vitamines sont impliquées dans de très nombreuses fonctions biologiques, telles que la croissance, le développement du squelette, l’utilisation des macro-nutriments, la vision, la coagulation du sang, les systèmes musculaire, nerveux ou immunitaire… mais pas directement dans le sommeil !
 Pour autant, certaines d’entre elles peuvent avoir une influence indirecte sur la régulation du sommeil, et donc sa qualité .

La vitamine D joue par exemple un rôle dans la régulation des rythmes circadiens, qui sont les horloges biologiques internes responsables du cycle veille-sommeil. Une carence en vitamine D pourrait être associée à des problèmes de sommeil, bien qu’il n’y ait pas de preuves scientifiques formelles.
La vitamine B6 est quant à elle impliquée dans la synthèse de la sérotonine et de la  mélatonime. deux neurotransmetteurs impliqués dans la régulation du sommeil. Une consommation suffisante de vitamine B6 pourrait contribuer à une bonne production de mélatonine, favorisant ainsi le sommeil.
Enfin, la vitamine B9 peut aider à réguler les niveaux d’hormones de stress telles que le cortisol, qui est aussi impliqué dans les cycles veille/sommeil. Couvrir ses besoins en vitamine B9 pourrait donc contribuer à réduire le stress et favoriser un sommeil plus paisible.

Magnésium, acides aminés, lavande, plantes : Quel est le meilleur complément alimentaire naturel pour dormir ?

Minéraux, acides aminés, plantes… le choix est très large au rayon « sommeil » de la pharmacie. Parmi les ingrédients vedettes, on retrouve :

- Le Magnésium : 

Le magnésium est un minéral qui intervient dans de nombreuses synthèses neurochimiques, notamment celle de la sérotonine - un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l'humeur, du sommeil et du bien-être - et de la mélatonine, hormone du sommeil.  

Notre organisme a donc besoin de lui pour la synthèse de ces hormones directement impliquées dans la qualité du sommeil. Pourtant, près de 70 % des Français seraient carencés en magnésium ! C’est pour cette raison que le magnésium est souvent présent dans les compléments alimentaires destinés à mieux dormir.
Par ailleurs, le magnésium agit également comme un décontractant musculaire naturel, ce qui peut favoriser un état relaxation propice à l’endormissement .

- Le  tryptophane : Cet acide aminé essentiel joue un rôle crucial dans la synthèse de la sérotonine, et donc de la mélatonine dont elle est le précurseur. Notre organisme ne sait pas synthétiser cet acide aminé, qui doit donc obligatoirement lui être apporté par l’alimentation, ou les compléments alimentaires.

- La phytothérapie : De nombreuses plantes sont utiles dans la gestion du stress, de l’anxiété et du sommeil.

 Parmi les plus connues on trouve : la valériane et le coquelicot réputés antistress, la passiflore qui aide à décontracter les muscles, la camomille pour apaiser et faciliter la digestion, l’aubépine recommandée pour les personnes souffrant de palpitations, l’eschscholtzia légèrement sédative et enfin la mélisse très efficace contre les spasmes intestinaux .
Enfin, la lavande possède des vertus apaisantes, qui la rendent efficace pour lutter contre le stress et l’anxiété, pourvoyeurs d’insomnie.

Les compléments alimentaires les plus efficaces sont généralement ceux qui proposent une association de ces différents ingrédients, pour une synergie d’action. Chacun possède un effet ciblé pour traiter la cause de l'insomnie. 

Quid de la mélatonine ?

Difficile de passer à côté de la mélatonine lorsque l’on souffre de troubles du sommeil. De plus en plus populaire depuis quelques années, cette hormone du sommeil s’impose comme l’un des traitements naturels des troubles du sommeil les plus prisés.

 La mélatonine est l’hormone qui est sécrétée par l’organisme lorsque la lumière du jour baisse. C’est elle qui favorise l’endormissement, d’où son nom d’hormone du sommeil .
Attention toutefois, la mélatonine est loin d’être le remède à tous les types d’insomnie !
Si elle semble efficace dans certains cas de troubles du sommeil, liés à un dérèglement des cycles du sommeil  (décalage horaire, insomnie liée à l’âge..), elle sera inefficace pour une personne anxieuse, stressée ou  qui rumine.  La mélatonine n’est ni un somnifère, ni un anxiolytique, ni un apaisant !  
Et comme pour tous les compléments alimentaires pour bien dormir, la mélatonine doit impérativement s’intégrer dans une routine d’endormissement.

Est-il bon de prendre de la mélatonine tous les soirs ?

 Dans la mesure où la mélatonine est considérée comme non addictive et ne provoque pas de dépendance physique, en prendre tous les soirs n’est a priori pas un problème .
Cependant, certaines personnes peuvent s’habituer à prendre de la mélatonine pour s’endormir et se sentir moins capable de s’endormir naturellement sans son utilisation : on parle de dépendance psychologique ou perçue. Pour cette raison, il peut être conseillé d’utiliser la mélatonine de manière intermittente plutôt que de manière continue.
Quoi qu’il arrive, des troubles du sommeil qui se chronicisent doivent toujours susciter une consultation chez le médecin, afin d’en comprendre la cause !

Quels sont les effets indésirables de la mélatonine ?

Bien que la mélatonine soit globalement bien tolérée aux doses recommandées, quelques effets indésirables peuvent se manifester chez certaines personnes. Sont recensés essentiellement : migraines, nausées, vertiges et somnolence, essentiellement en cas de dosage inadapté.
 La mélatonine peut également accentuer les cauchemars chez certaines personnes  , qui la déconseille par conséquent à ceux qui y sont sujets.

Que penser des gummies ?

Les gummies ont fleuri sur les rayons des pharmacies ces dernières années. Ces petites gommes qui ressemblent à des bonbons sont très appréciées car elles ne donnent pas l’impression d’être des médicaments.  Ça enlève une partie du côté médical de la prise, on est moins dans le médicament, et davantage dans un produit gourmand, qui fait du bien au corps .

Mais ces gummies sont-elles aussi efficaces que les autres compléments alimentaires ?

On ne pourra jamais mettre autant de principe actif dans une gummies que dans un complément alimentaire traditionnel, car leur galénique ne permet pas d’avoir une quantité de principes actifs très élevée .

Pour autant, leur efficacité dépend du problème et de la sensibilité de la personne : chez certains et dans certains cas, elles suffisent à améliorer les symptômes.

 Autre bémol des gummies, elles ne sont pas toujours digestes ! . Les sucres qui la composent sont souvent des édulcorants tels que l’érythritol, le mannitol, où l’isomalt, qui peuvent être mal absorbés dans le tractus gastro-intestinal. Ils sont en effet partiellement fermentés par les bactéries dans le gros intestin, ce qui peut entraîner des effets secondaires gastro-intestinaux.

Enfin, la qualité des ingrédients utilisés dans la fabrication des gummies peut être très variable. On recommande de choisir préférentiellement les marques réputées et des produits fabriqués par des fabricants de confiance qui utilisent des ingrédients de haute qualité et qui se conforment aux normes de sécurité et de qualité.

Pour résumer, les gummies à base de mélatonine peuvent être efficaces pour certaines personnes souffrant d’un décalage de rythme biologique. Mais leur efficacité peut considérablement varier d’une personne à l’autre en fonction de plusieurs facteurs, tels que la dose de mélatonine contenue dans les gummies, la sensibilité individuelle à la mélatonine, et d’autres habitudes de sommeil et de santé.

Quel est le médicament le plus efficace pour dormir ?

Comme expliqué précédemment, avant d’entamer tout traitement médicamenteux, les troubles du sommeil, s’ils ne sont pas liés à un évènement particulier (jet lag, décès, rupture…) et qu’ils persistent plus d’un ou deux mois, doivent nécessairement faire l’objet d’une consultation chez un médecin, idéalement spécialiste du sommeil.
S’ils sont dus à une pathologie (apnée du sommeil, dépression) c’est elle qui sera traitée en premier lieu. S’ils sont liés à une mauvaise hygiène de vie et de sommeil, la première étape consistera à retrouver de bonnes habitudes de sommeil.
Un traitement médicamenteux peut ensuite s’avérer utile pour aider certains patients.
Il n’existe pas un traitement universel aux troubles du sommeil.  Problèmes d’endormissement, réveil nocturne, rumination, anxiété, dépression… le traitement proposé dépendra nécessairement de la cause des insomnies, et c’est le médecin qui saura conseiller le traitement le plus adapté .

Les probiotiques sont-ils naturellement présents dans l'organisme ?

Les probiotiques sont aussi dénommés "bonnes bactéries".

Les bactéries les plus connues sont Lactobacillus casei, Bifidobacterium, Streptococcus. Elles sont présentes naturellement dans votre corps et vont permettre de contre-balancer les mauvaises bactéries afin de renforcer la flore intestinale et votre système immunitaire.

Ces bactéries vont avoir une action sur votre transit intestinal et digestif, sur un déséquilibre du microbiote de la peau ou même sur votre humeur.

Les problématiques liées au rapport bonnes et mauvaises bactéries peuvent être compensées par la prise de produits riches en probiotiques.

Où trouver des probiotiques ?

Dans les aliments

Les probiotiques sont présents naturellement dans de nombreux aliments tels que :

• Produits laitiers

• Boissons et légumes fermentés

• Choucroute

• Dérivés du soja

Dans des compléments alimentaires

Il existe des apports en probiotiques via des compléments alimentaires. Vous pouvez ainsi faire des cures de probiotiques. Cela va de pair avec une alimentation saine et variée.

Quels effets et bienfaits des probiotiques ?

• Soin de la peau : les probiotiques renforcent la barrière cutanée et empêchent différentes pathologies comme l'eczéma ou l'acné.

• Satiété : une personne en surpoids ou mince n'a pas le même microbiote. Il est donc intéressant d'équilibrer sa flore intestinale. Les probiotiques contribuent à calmer le stress et les envies de grignotage.

• Probiotiques en cas de constipation : en colonisant la flore intestinale, les probiotiques la renforcent et l'aident dans son travail de digestion des aliments et de régulation du transit. Certaines souches sont plus efficaces : c'est le cas Bifidobacterium animalis, Lactobacillus delbrueckii bulgaricus et Streptococcus salivarius thermophilus. S'ils se trouvent dans les produits laitiers, ils sont aussi disponibles sous forme de gélules ou de sachets dans les pharmacies et parapharmacies. "Le traitement dure un mois renouvelable au besoin", précise Florence Foucaut, diététicienne.

Probiotiques et grossesse

En renforçant la flore intestinale, les probiotiques limitent les risques de constipation et diarrhée et vont avoir ainsi une incidence bénéfique sur la flore de la mère et celle en développement de l'enfant. De plus, ils peuvent également diminuer les symptômes allergiques et diminuer les produits chimiques inflammatoires, offrant un soutien à la mère et à l'enfant à naître.

Effets néfastes

Aucun effet secondaire n'est recensé. Il faut tout de même prendre en compte que la prise d'un probiotique peut fonctionner ou pas selon la flore de chacun.
Un effet indésirable à la prise de probiotiques se manifestera en début de prise avec le risque d'augmenter les flatulences et ballonnements d'estomac.

Quels sont les meilleurs probiotiques ?

Chacun est différent et les besoins en probiotiques dépendent de plusieurs paramètres (alimentation, hygiène, poids). Il est donc recommandé de demander des conseils auprès de votre médecin ou en pharmacie où l'on vous conseillera principalement sur la durée d'une cure et sur la quantité et diversités des bactéries dont vous avez besoin.

Différence entre les probiotiques pour femme et probiotiques pour homme ?

Malgré un système digestif quasi similaire, les hommes et les femmes ne sont pas forcément touchés par les mêmes problématiques.

Brûlure d'estomac chez les hommes, côlon irritable chez les femmes par exemple. Il est important donc de prendre des probiotiques en complément alimentaires adaptés à votre morphologie et à votre sexe. 

Dr Xavier MOSNIER-THOUMAS

Les festivités et les périodes de fêtes sont synonymes d’excès alimentaires et de repas caloriques, pouvant surcharger notre corps et le fatiguer. Si vous vous trouvez dans cette situation, rien de tel qu’une cure détox bien pensée pour commencer cette année du bon pied ! Aujourd’hui, nous partageons avec vous quelques conseils détox, que ce soit en matière d’alimentation équilibrée, d’hydratation, d’infusion détox, ou encore de routines bien-être. 

Alimentation équilibrée : des choix judicieux pour une détox réussie 

Si votre système immunitaire est affaibli ou si votre ventre montre des signes de dysfonctionnement, c'est le moment d'agir. 

Pour retrouver votre équilibre, la première étape consiste à adopter une alimentation saine et équilibrée. Saviez-vous que les smoothies verts, riches en vitamines et minéraux essentiels, sont particulièrement recommandés ? Choisissez des aliments détoxifiants riches en nutriments pour aider votre corps à éliminer les toxines qui se sont accumulées. Pour cela, vous pouvez opter pour : 

• la consommation de légumes crucifères ;

• la consommation d’herbes aromatiques ; 

• la consommation de légumes à feuilles. 

Hydratation et infusions détox : l’eau, votre allié détox 

L'eau joue un rôle crucial dans le processus de détoxification, constituant environ 60% de notre corps. Elle maintient l'équilibre des fluides corporels, favorise la digestion, et contribue à la détoxification.

Intégrez des boissons hydratantes dans votre quotidien, en particulier des infusions détox à base de plantes. Ces infusions stimulent le métabolisme, favorisent l’élimination des déchets tout en soutenant le processus naturel de détoxification du corps. Afin de bénéficier de bienfaits détox optimaux, optez pour des mélanges comprenant des herbes comme : 

• le pissenlit ; 

• le gingembre ; 

• le thé vert.

Routines bien-être : une approche holistique de la détoxification

La cure détox ne se limite pas seulement à l’alimentation et à l’hydratation. Pour éliminer rapidement les toxines et faciliter votre digestion, incluez une activité physique modérée dans votre cure détox. 

Afin de parfaire votre cure détox et de favoriser l’élimination continue, pensez à rester actifs tous les jours. Pratiquez le yoga, la méditation, ou encore des techniques de respiration profonde. Outre le fait que cela aidera votre corps à libérer les toxines, ces pratiques apaiseront votre esprit, contribuant ainsi à votre bien-être global. 

En combinant une alimentation équilibrée, une hydratation adéquate et le maintien d’une activité physique, vous offrez à votre corps les outils nécessaires pour éliminer les toxines et repartir sur de bonnes bases. Prenez soin de vous et faites de cette année une année placée sous le signe du bien-être !

Dr Xavier MOSNIER-THOUMAS

QU'EST-CE QU'UNE ALLERGIE SAISONNIÈRE ? 

Elle se déroule en deux temps :
· Au contact des pollens ou autres agents virevoltant dans l’air, quand d’autres n’éprouveront aucune gêne, votre organisme, lui, les reconnait :
il s’agit de la phase de sensibilisation.
· La réaction de l’organisme est alors exagérée provoquant une décharge d’histamine : c’est la phase de réaction allergique. Le système immunitaire dépasse le cadre de sa mission de défense et se met à attaquer des substances pourtant inoffensives telles que les pollens, déclenchant une série de phénomènes inflammatoires.

LES CONSEILS DE VIE QUOTIDIENNE À CETTE PÉRIODE

· Aérer l’habitat très tôt le matin et tard le soir une vingtaine de minutes.
· Porter chapeau ou casquette et lunettes de soleil quand vous sortez.
· Appliquer une petite noisette de crème type Homéoplasmine® à l’entrée des fosses nasales peut limiter l’entrée des allergènes.
· En rentrant chez soi, on se déchausse et on change de vêtements. Vous pouvez également rincer vos cheveux. Enfin, on évitera de faire sécher le linge dehors.
· Effectuer des lavages de nez avec le Spray Nasal Hygiène Quotidienne  afin d’évacuer tous les indésirables. Ce lavage est à effectuer avant un éventuel traitement local.

UN TRAVAIL DE FOND

Il est essentiel de faire un travail de fond avec l'alimentation et les compléments alimentaires :
· On limite les produits laitiers et le sucre, on colore ses assiettes et adopte une alimentation anti-inflammatoire riche en omégas 3 avec les huiles de lin, de périlla, de colza, de cameline, les graines de chia, les avocats, les poissons gras et les oléagineux.
· On consomme des œufs de caille et des aliments riches en Quercétine qui diminue la libération d’histamine, oignon, ail, choux, pommes et baies seront vos alliées en cette période.
· On mise sur les probiotiques : le lien se fait entre la dysbiose ou déséquilibre du microbiote intestinal et les allergies, une cure de probiotiques est par conséquent bénéfique.

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Cette semaine, les allergiques vont être mis à l'épreuve! Les pollens de graminés sont très présents sur l'ensemble de la France. Il est à craindre que le temps dicte les manifestations allergiques : si le soleil sort, la pollinisation des graminés va être intense, si la pluie apparaît, les allergiques souffleront!

LES GRAMINÉS

Les graminés ou poacés sont une famille de plante que nous connaissons tous : maïs, blé, avoine, orge, seigle, riz, chiendent, roseau, bambou . Elles sont aussi de plus en plus utilisés en ornementale comme la fetuque voire même comme des haies. Ces plantes sont donc présent sur l'ensemble du territoire français et cette période correspond à la pollinisation de ces plantes. Et le plus génant, c'est qu'elles sont connus pour être de grandes productrices de pollens; les allergiques sont ravis!

DES ALLERGIES DE TOUT TYPE

Les graminés sont les plus connus pour être responsable des rhumes des foins, pathologie bégnine du printemps se manifestant notamment par le nez qui coule clair et des éternuements. C'est aussi la cause d'une exacerbation de l'asthme. Mais elles sont aussi responsables d'allergies alimentaires (sègle, avoine, mais) voire même de contact.

Limiter son allergie

Il est impossible d'éviter les pollens de graminés tant ils sont répandus. Mais vous pouvez limiter leur impact avec ces quelques conseils :

- Diminuez vos temps de sortie lorsque le pollen est très présent. Vous pouvez suivre la météo pollinique sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.)

- Aérez bien votre maison de bonne heure le matin et tard le soir

- N'étendez pas le linge à l'extérieur et ne sortez pas les cheveux mouillés

- roulez les fenêtres fermées et installez des filtres à pollens

Une désensibilisation est possible. Elle dure de 3 à 5 ans. Renseignez vous auprès de votre pharmacien, de votre généraliste ou de votre allergologue.

Le cancer colorectal est également connu sous le nom de cancer du côlon ou du rectum, est le troisième cancer le plus fréquent, après le cancer du sein et du poumon. Chaque année, il touche près de 47 000 personnes en France, soit plus de 130 cas diagnostiqués chaque jour. 

Quels sont les symptômes du cancer du côlon ?

Reconnaître les symptômes courants du cancer du côlon est essentiel pour un dépistage précoce et un traitement efficace. Ce type de cancer se développe silencieusement pendant de nombreuses années, et les symptômes ne se manifestent souvent qu’à un stade avancé. 

L’importance de la détection précoce 

L'importance de la détection réside dans le fait que le cancer colorectal peut être guéri s'il est détecté à un stade précoce. Le dépistage permet d'éviter plus de 6 000 décès par an en France. Il est particulièrement crucial pour les personnes âgées de 50 à 74 ans, et il est recommandé d’en réaliser un tous les deux ans. Les chances de guérison sont significativement plus élevées lorsqu'un cancer colorectal est détecté et traité tôt. En effet, cela peut aider à identifier les anomalies avant qu'elles ne se transforment en cancers invasifs.

Certains facteurs augmentent le risque de développer un cancer colorectal, notamment l'âge. En effet, 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués chez des personnes âgées de plus de 50 ans. Les antécédents personnels ou familiaux de cancer colorectal peuvent également augmenter le risque, avec un risque estimé multiplié par trois en présence d'antécédents familiaux. La prédisposition génétique, ainsi que certaines habitudes de vie telles que le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et une alimentation déséquilibrée, peuvent également contribuer à accroître le risque de cancer colorectal.

Le dépistage du cancer du côlon 

Le cancer colorectal est l'un des cancers les plus courants et les plus redoutables, mais il est également l'un des plus guérissables. C'est là tout l'intérêt de la campagne Mars Bleu, qui vise à sensibiliser la population à l'importance du dépistage précoce de cette maladie.

Les méthodes de dépistage

Le dépistage du cancer du côlon est simple, rapide et surtout indolore. Le cancer colorectal se développe généralement à partir d'un polype sur la paroi interne du côlon ou du rectum. Dans la plupart des cas, le cancer colorectal peut être évité, et environ 80% des cas proviennent de polypes qui étaient initialement bénins.

Il existe plusieurs méthodes disponibles pour détecter le cancer du côlon à un stade précoce. Parmi celles-ci, le test de dépistage fécal est l'un des plus couramment utilisés. Ce test consiste à prélever un échantillon de selles, qui est ensuite envoyé à un laboratoire pour analyse. Si du sang est détecté dans les selles, cela peut indiquer la présence d'une anomalie qui nécessite une évaluation supplémentaire.

Pour effectuer le dépistage, il vous suffit de suivre quelques étapes simples. Après réception de l'invitation du centre régional de coordination des dépistages du cancer, vous pouvez vous rendre chez votre pharmacien ou votre médecin traitant pour obtenir le kit de dépistage. Vous pouvez également commander directement le test sur le site dédié : https://monkit.depistage-colorectal.fr/. Une fois le kit reçu, il vous suffit de prélever un échantillon de selles à l'aide du matériel fourni et de renvoyer le test. Vous recevrez ensuite les résultats environ 15 jours plus tard.

La prévention du cancer colorectal 

Contrairement à une croyance répandue, le cancer du côlon ne touche pas uniquement les hommes. En réalité, il affecte autant les hommes que les femmes. Souvent, il émerge à partir d'une tumeur bénigne qui se développe sans symptômes apparents jusqu'à devenir maligne.

Les facteurs à risque et les mesures de prévention 

Pour réduire le risque de développer un cancer du côlon, il est essentiel d'adopter des mesures préventives simples. Adopter une alimentation saine, riche en fibres et pauvre en graisses saturées, ainsi que la pratique régulière d'une activité physique sont des actions recommandées pour diminuer les risques. 

Plusieurs facteurs de risque sont associés au cancer du côlon, notamment le régime alimentaire, le mode de vie et les antécédents familiaux. Le surpoids, une alimentation riche en graisses, une consommation excessive de viande rouge, le tabagisme, la sédentarité et la consommation excessive d'alcool sont autant de facteurs qui peuvent augmenter le risque de développer cette maladie. Il est important de souligner que des changements de mode de vie simples peuvent avoir un impact significatif sur la prévention du cancer colorectal. 

Les pharmacies jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation et l'éducation des individus sur les mesures préventives à adopter. Ils peuvent vous fournir des conseils personnalisés sur l'alimentation, l'exercice physique et d'autres comportements sains pour réduire les risques de cancer du côlon. En cas de symptômes tels que la présence de sang dans les selles, une perte de poids inexpliquée, des douleurs abdominales persistantes ou des changements dans les habitudes intestinales, il est crucial de consulter un professionnel de la santé. 
 

Sources :

https://www.gustaveroussy.fr/fr/mars-bleu-depistage-et-prevention-du-cancer-colorectal-peuvent-sauver-des-vies 

https://www.centreleonberard.fr/mars-bleu-mois-dedie-prevention-depistage-cancer-colorectal 

https://www.ligue-cancer.net/mars-bleu 

https://www.hauts-de-france.ars.sante.fr/mars-bleu-prevenir-le-cancer-colorectal  

https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/actualite/mars-bleu-faites-vous-depister-contre-le-cancer-colorectal 

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/mars-bleu-le-mois-de-prevention-du-cancer-colorectal

Dr Xavier MOSNIER-THOUMAS

Anticiper grâce à la prise de vitamines

Pour compenser une alimentation pas toujours parfaite ou une suractivité physique et intellectuelle, remplissons-nous de bonnes vitamines.

• La vitamine D est la vitamine de l’immunité : elle stimule les défenses immunitaires face à plusieurs infections (grippe, bronchite, rhume). Or, en période hivernale, près de 80 % de la population est en déficit par manque d’exposition solaire.
• La période hivernale augmente aussi les risques d’être carencé en vitamine C. Elle joue un rôle important dans les défenses immunitaires en stimulant les globules blancs et en augmentant l’absorption du fer. De plus, elle redonne du tonus aux personnes fatiguées.
• Les vitamines A et E, antioxydantes, aident à protéger les cellules du vieillissement et à optimiser leur fonctionnement. Elles contribuent par conséquent au bon fonctionnement des cellules du système immunitaire.
• Pour les plus stressés, il ne faut pas hésiter à prendre un complément de magnésium (le stress entraine une fuite de magnésium) pour lutter contre la faiblesse musculaire et la fatigue persistante !

Renforcer son immunité avec des probiotiques

Le système digestif est le deuxième cerveau mais il peut être le premier lieu de défense du corps ! Il existe de nombreuses études qui prouvent que la prise de probiotiques renforce l'immunité naturelle. Mais qu’est-ce que les probiotiques ? Il s’agit de micro-organismes naturellement présents dans les yaourts, le lait fermenté, la choucroute, le fromage… qui renforcent l’écosystème intestinal. Ils permettent de lutter contre certaines infections du système digestif ou contre la diarrhée. Ils préviennent ainsi les infections hivernales !

Désinfecter l’atmosphère

Un bon réflexe est d’utiliser les huiles essentielles en diffusion pour assainir l’air :

• L'huile essentielle de Pamplemousse est idéale pour épurer l'air en éliminant virus et bactéries. Outre son pouvoir anti-infectieux, son odeur fraiche à des propriétés calmantes.
• Le Ravintsara est lui aussi antiviral et antibactérien, il est parfait pour compléter l'action du Pamplemousse !
• L'huile essentielle d'Eucalyptus radié est active sur la sphère respiratoire. Elle est donc conseillée pour dégager les voies respiratoires en période de rhume, grippe, bronchite... et c’est un excellent soutien de la fonction immunitaire.

Attention, certaines huiles essentielles sont contre-indiquées chez la femme enceinte, en parallèle de la prise de certains traitements ou chez les enfants. Un doute ? Demandez conseil à votre pharmacien avant utilisation. 

Une cure à base d’échinacée, la plante de l’immunité

L’échinacée était utilisée par les Indiens d’Amérique du Nord contre de nombreuses affections. Faire une cure d’échinacée permet de réduire le risque de rhumes et infections comme l'état grippal. Elle peut être utilisée en prévention pour booster les défenses de l’organisme, mais aussi pendant un rhume pour réduire la durée des symptômes.

Dr Xavier MOSNIER-THOUMAS

1. Le cancer du sein occasionne des modifications de l'épiderme. Votre peau peut se décolorer, foncer, rougir
2. Une rétractation cutanée est un petit creux qui se forme sur la peau
3. Une boule dure, non mobile avec des contours irréguliers et qui persiste peut évoquer un cancer du sein
4. L'apparition d'un ganglion sous l'aisselle peut être un signe d'alerte
5. Lorsque l'arrondi du sein n'est plus le même ou qui change de taille (hors règles) doit alerter
6. Un écoulement épais, marron ou sanguinolent avec une sensation de brûlure nécessite une consultation médicale

Quelles sont les missions des DASTRI?

Les DASTRI ont 3 missions :

• Une mise à disposition gratuite des collecteurs spécifiques (plusieurs tailles différentes) dans les pharmacies d’officine et des établissements de santé,

• La collecte et l’élimination de ces boites à aiguilles selon les réglementations environnementales,

• La communication et la sensibilisation à l’ensemble des acteurs de la filière afin d’encourager le geste de tri.

Qui sont les bénéficiaires ?

Les patients en auto-traitements sont des patients qui s’administrent par leurs propres moyens un traitement médical et/ou réalisent de l’auto-surveillance sans l’intervention d’un professionnel de santé (par exemple les patients diabétiques). Vous trouverez la liste des patients concernés en allant sur ce lien https://www.dastri.fr/les-patients-en-auto-traitement/.

Les autres bénéficiaires sont les personnes qui utilisent des autotests de diagnostic des maladies infectieuses transmissibles comme les autotests de dépistage du VIH.

Comment se passe le traitement des déchets ?

Les déchets sont soit incinérés dans un incinérateur habilité à traiter les DASTRI, soit acheminés vers un centre de prétraitement (broyage et désinfection). Après le prétraitement, ceux-ci seront incinérés dans un incinérateur pour déchets ménagers ou enfouis dans des installations de stockage.

Il est primordial de ramener les boites pleines dans les pharmacies, et n’oubliez pas d’en redemander si vous n’en avez plus.

Demandez conseil à votre pharmacien en cas de doute sur le traitement de vos déchets.

Source :

https://www.dastri.fr/

Dr Elodie Duquenne